La génétique en Race Vosgienne
Forte de son histoire et du fait qu’elle a failli disparaître, la Vosgienne a dû se reconstruire dans les années 1980 à partir de seulement 7 familles différentes, étudiée sur des profils sanguins. La Vosgienne a donc toujours su faire attention à garder une faible consanguinité malgré la contrainte initiale. Pour cela les techniciens et l’Institut de l’Elevage avaient mis en place un cadran des familles, et les vaches étaient accouplées en fonction de ce cadran. Aujourd’hui encore, ce cadran est actualisé et utilisé en complément d’outils plus récents.
GUSTY, premier taureaux à avoir été diffusé en doses sexées femelles.
Avec sa mixité, la Vosgienne séduit 2 types d’élevages : les éleveurs laitiers qui transforment, ou en montagne, ou bien des éleveurs allaitants. L’Organisme de Sélection a aujourd’hui deux schémas :
- Le schéma de Sélection LAITIER, existant depuis plusieurs années, et basé sur l’utilisation de l’insémination artificielle (IA) pour la diffusion du progrès génétique. Il permet de proposer aux éleveurs entre 2 et 4 nouveaux taureaux d’IA, en doses sexées femelles notamment. Basé sur les résultats de Contrôle Laitier et sur les index génomiques, le schéma laitier à l’écoute des besoins des éleveurs.
- Le schéma de sélection ALLAITANT, démarré en 2017, qui permet de proposer des taureaux de monte naturelle aux éleveurs participant au programme de sélection allaitant. Actuellement le schéma allaitant est basé sur les dimensions prises lors des pointages morphologiques. Il est en permanente évolution puisque c’est un programme récent.
La diffusion du progrès génétique en race Vosgienne bénéficie des techniques modernes telles que la disponibilité des jeunes taureaux d’insémination en doses sexées femelles, ainsi que de la génomique, les transplantations embryonnaires, et la possibilité pour les femelles des meilleures souches d’être travaillées en station à Epinal (collecte d’embryons).